Publié : 13 mai 2009

La mère

La mère

Te remercierai-je jamais assez

De m’avoir mis au monde

Et de m’avoir donné

Tant d’arbres à aimer,

Tant d’oiseaux à cueillir,

Tant d’étoiles à effeuiller,

Tant de mots à faire chanter,

Tant de cœurs à comprendre,

Tant de jeunes filles à entendre,

Tant de mains d’hommes à serrer,

Et une âme de petit enfant

Qui ne demande à l’existence

Qu’un peu de brise pour son cerf-volant.

Maurice Carême

Documents joints